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Céréales « Hésitation » sur le marché du blé

Les marchés des céréales ont été marqués hier, le 8 août 2022, par une « forte hésitation », souligne Agritel. En cause : les perspectives d’augmentation des chargements au départ de la mer du Nord qui « demeurent un facteur à suivre ».

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« Le nombre des bateaux chargés et prêts à partir des ports progresse au départ de l’Ukraine, explique Agritel dans une note. Les responsables en charge de la gestion du corridor se montrent optimistes même si le rythme demeure, sans surprise à ce jour, limité. Les volumes exportés depuis l’Ukraine focalisent l’attention, mais il ne faudra pas négliger la reprise d’activité russe également. »

 

Lundi 8 août 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 341,00 € (–1,50 € par rapport à la veille) sur l’échéance de septembre et à 325,75 € (–0,50 €) sur l’échéance de décembre.

La tonne de maïs, quant à elle, a terminé à 327,00 € (–0,25 €) sur l’échéance de novembre et à 321,75 € (–2,25 €) sur l’échéance de mars.

La production de blé russe promet des disponibilités à l’exportation

Les perspectives de production de blé russe sont élevées, « confortant des disponibilités à l’exportation importantes sur la campagne de 2022-2023, indique Agritel. Dans ce contexte, le marché du blé d’Euronext, pour l’échéance rapprochée de septembre 2022, hésitait et enregistrait hier une amplitude de variation de l’ordre de 9 €/t, entre le plus haut et le plus bas traité, pour au final marquer un léger repli en fin de journée. »

 

Consultezles cours et marchés des céréales sur Lafranceagricole.fr

 

Mardi 9 août 2022, peu avant 11 h sur Euronext, la tonne de blé restait stable, à 341,00 €, sur l’échéance de septembre et perdait 0,25 €, à 325,50 €, sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs, quant à elle, restait stable à 326,75 € sur l’échéance de novembre et gagnait 0,75 € à 322,50 € sur celle de mars.

 

Outre Atlantique, le ministère américain de l’Agriculture a revu à la baisse les conditions de culture du maïs, qualifiant 58 % seulement comme « bons à excellents », contre 61 % la semaine précédente. « C’est surtout en blé de printemps où la dégradation est la plus significative à 64 % contre 70 % semaine passée, ajoute Agritel. Dans ce contexte, la préouverture s’affiche en hausse tous produits ce matin sur Chicago. »

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